La FDA approuve Opill en tant que premier contraceptif oral en vente libre aux États-Unis

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La FDA a approuvé Opill de Perrigo comme premier contraceptif oral en vente libre aux États-Unis le 13 juillet. Opill n’était auparavant disponible que sur ordonnance. Le fabricant indique que la version sans ordonnance sera disponible à la vente dans les pharmacies et en ligne début 2024.

Opill est un médicament contenant uniquement de la progestérone, avec 0,075 milligramme de noréthindrone. La progestérone épaissit le mucus cervical, rendant plus difficile l’entrée des spermatozoïdes dans l’utérus. Il peut également perturber l’ovulation, bien que son efficacité à cet égard soit moindre par rapport aux pilules combinées contenant à la fois de la progestérone et de l’œstrogène.

Opill

Lorsqu’il est pris selon les directives, à la même heure chaque jour, Opill est efficace à 93 % pour prévenir la grossesse, ce qui est supérieur aux préservatifs, spermicides et autres méthodes contraceptives en vente libre. En cas d’oubli d’une dose, il est recommandé d’utiliser des méthodes contraceptives supplémentaires, telles que des préservatifs, pendant les deux jours suivants.

Opill convient aux femmes de tous âges. Il présente moins d’effets secondaires et de risques pour la sécurité par rapport aux pilules combinées contenant à la fois de l’œstrogène et de la progestérone. L’effet secondaire le plus courant est les saignements intermenstruels.

Opill a été initialement approuvé par la FDA en tant que médicament sur ordonnance en 1973. Cinquante ans d’utilisation et de données scientifiques ont démontré que les pilules à base de progestérone préviennent efficacement la grossesse et sont généralement sûres pour la plupart des femmes. En mai de cette année, le comité consultatif sur les médicaments en vente libre de la FDA, ainsi que le comité consultatif des médicaments en obstétrique et gynécologie et le comité consultatif des médicaments en reproduction et urologie, ont voté à 17 voix pour et aucune abstention en faveur des avantages de la mise à disposition d’Opill en vente libre, l’emportant sur les risques.

La question de l’élargissement de l’accès à la contraception est devenue de plus en plus urgente depuis la suppression des droits à l’avortement par la Cour suprême l’année dernière. Cependant, même avant cela, des organisations telles que l’Association médicale américaine, le Collège américain des obstétriciens et gynécologues et l’Académie américaine de médecine familiale préconisaient l’accès à la contraception en vente libre pour les femmes de tous âges. Cette approbation est une victoire significative pour elles. Plus de 100 pays à travers le monde proposent déjà des contraceptifs en vente libre, tandis que les États-Unis accusent un retard à cet égard.

Il y a 6 millions de grossesses aux États-Unis chaque année, dont 45 % sont non désirées. Perrigo n’a pas encore divulgué le prix d’Opill en vente libre, mais Frédérique Welgryn, la vice-présidente mondiale de la santé des femmes de l’entreprise, a déclaré dans un communiqué de presse que l’entreprise s’engageait à rendre le médicament « accessible et abordable pour les femmes de tous âges ». Elle a également mentionné que l’entreprise développera un programme d’aide aux consommateurs pour fournir une contraception gratuite à certaines femmes.

Un sondage réalisé l’année dernière par la Kaiser Family Foundation (KFF) a révélé que plus des trois quarts des femmes en âge de procréer préfèrent une contraception en vente libre principalement en raison de sa commodité. Le sondage a révélé que les utilisatrices les plus probables de ce produit sont les femmes qui prennent déjà des pilules contraceptives, les femmes non assurées et les femmes hispaniques.

La loi sur les soins abordables exige des compagnies d’assurance santé de couvrir le coût des contraceptifs sur ordonnance, mais elle n’impose pas la couverture des contraceptifs en vente libre. Certains États ont des lois qui exigent la couverture des contraceptifs en vente libre par les assurances, mais la plupart des États ne le font pas. Le sondage de la KFF a révélé que 10 % des femmes ne peuvent pas ou ne veulent pas payer pour les frais de contraception. Environ 40 % peuvent se permettre de payer jusqu’à 10 dollars par mois, tandis qu’un tiers environ peut se permettre de payer jusqu’à 20 dollars par mois.

Boogie Nights

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